1944-1953 L'ascension
Durant l'hiver 1944, on espère la fin de la guerre. Quand ? Pour les gens de Tavaux, l'occupation a fini le 9 septembre, après le cauchemar du 14 août. |
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En 1945, on organise en plus des concerts, 9 bals entre le 15 mai et le 15 novembre. La première quinzaine de juin, on relance les membres honoraires. |
La Ste Cécile va être un triomphe le 7 décembre. Au cercle Solvay, il y a bal en l'honneur des membres honoraires qu'on a sollicité deux fois en 1946. On a racheté nombre d'instruments. Les élèves, nombreux, soumis à plusieurs cours par semaine, constituent déjà une musique autonome qui le 7 décembre devant plus de 1000 personnes jouera toute seule sur la scène. Il faut une demi-heure pour traverser la salle. Il y a 3 orchestres.
C'est, outre un bénéfice énorme de propagande, un bénéfice net de 13000 F alors que chaque membre honoraire bénéficie de deux entrées gratuites.
1948 Il faut dire un mot du secrétaire-trésorier. Despuis des années, il est sur la brèche à la chorale, à la musique, où il fait les cours de solfège, de cuivres et est la cheville ouvrière de bals, sorties, fêtes, manifestations. Depuis l'été 1947, il est très fatigué. En mars 1948, c'est la maladie grave, 18 mois d'arrêt. Le 8 mai 1948, on craint beaucoup. La Fraternelle, à l'issue de la cérémonie au monument vient défiler sous sa fenêtre de malade pour lui montrer son amitié. Tous les musiciens lui ont rendu visite. Cette petite histoire montre quelle atmosphère régnait à La Frat. Daubigney, d'ailleurs, dès qu'il le peut à partir de juillet, participe à nouveau et à distance, par lettre (il est en repos à La Planée près de Pontarlier) à l'organisation de la fête d'août 1948.
Les années suivantes verront La Fraternelle poursuivre son activité. En 1948 avec Arbois et la fête du 29 août. En 1949 avec souscription tombola, une fête le 9 juillet, une autre le 6 août plus la participation à la fête départementale des écoles laïques. En 1950/51 avec des séances théatrales, une fête en juillet.
Le rythme est encore considérable mais les circonstances sont moins favorables, et l'effectif a décanté. De 93 sur les rangs à la fête des fleurs de Dole en mai 1948, l'effectif est de 80 au festival de Chalon en 1949. Cette sortie fatigue les anciens, qui ont fait au moins 5 kms de défilé pour un accueil officiel le moins que l'on puisse dire est qu'il a été lamentable. En fin 1949, l'effectif est de l'ordre de 60, une dizaine d'ancien et des jeunes sont soit démissionnaires, soit au régiment. |
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Et malgré tout, Louis Mâle, dans les chagrins de ces années cruelles, n'a pas abandonné. Puis c'est Claude Weyh, 19 ans, qui part à son tour et toujours en 1953, Georges Truchot. |
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1954 |
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Deux événements vont marquer l'année : La société participe au carnaval de Damparis, à la fête des écoles à Arbois, à la fête des fleurs de Morez, à une fête à Poligny. Partout, c'est le succès. |
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Le lendemain, Mr Bellorgey (directeur Solvay) a parcouru la presse et dit à Daubigney "alors, vous êtes content, vous avez eu du succès; qu'ont dit les gens d'Arbois ?" |
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Il est difficile d'après les livres où les données sont globales de donner de larges précisions sur les années suivantes. |
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