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1927-1932

Paul Courcenet accepte la direction mais sans enthousiasme. La société vient d'entrer dans une période de creux (c'est toujours ainsi) mais il y a encore 37 musiciens sans la clique.

Des habitudes sont prises : le carnaval de Chalon est traditionnel. La Fraternelle est appelée à Dole plusieurs fois par an, ce qui implique un recrutement important des membres honoraires Dolois.

On voit aussi La Fraternelle au biou à Arbois (1928) et à champagnole (1928) au festival fédéral de Belfort (1929).
Le carnaval 1929 à Chalon est mémorable. Il fait -28° en fin février ! Ce sera le dernier pour Tavaux.
Pour la première fois, La Fraternelle étend en 1933 son activité au stade des Cités, tout neuf, le 14 juillet à une fête organisée par l'USTD qui vient de naître.

Mais l'effectif baisse : (sans la clique, d'ailleurs de 3 à 5 personnes), il y a 33 musiciens en 1929, 28 en 1930, 25 en 1931.
Pourquoi ? Les jeunes s'en vont ailleurs trouver du travail (PLM, Police, Région Parisienne) et puis, il y a eu des deuils : 3 jeunes musiciens décédés qui entrainent des départs.

Les cotisations restent à peu près constantes. Droit d'entrée 200 F, cotisation actifs et membres honoraires 10 F. Le banquet de Ste Cécile à 18 F en 1927 sans vins passe à 20,22,25F (1930).
La subvention communale est de 500 F. Il y a un nombre constant de membres honoraires175+-10 dont 70 pour Dole St Ylie. Les dépenses sont variables, elles ne concernent que les déplacements. On n'achète ni musique, ni matériel.
On note en dépense totale annuelle :
1927 : 6900F -1928 : 6800F -1929 : 7600F -1930 : 3200F -1931 : 3000F
Paul Courcenet est fatigué. Il souhaite ne plus avoir la charge de chef. Pas de répétition dans l'hiver 1931/32. Pas concert pour Pâques.
LA FIN ? NON ! Louis Mâle, la providence, est rentré de l'armée en 1925, de la musique du 4ème zouave à Tunis où il a accompli 18 mois de service militaire.

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